Poésies « Avec des si… »
A la manière de Claude Roy
Si les voleurs volaient des bonbons Ils iraient souvent chez le dentiste.
Si les présidents jouaient au tennis Ils feraient construire des immeubles à Nice.
Si les musées prenaient vie Ils seraient fermés à vie.
Alexis
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Si j’étais une omelette J’irais me promener aux Galeries Lafayette.
Si j’étais mon estomac Je démissionnerais.
Si j’étais une tartiflette J’irais me promener avec la raclette.
Si j’étais un hamburger Je me rajouterais de la sauce tomate.
Si j’étais cuisinier Je viderais la réserve.
Sélim
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Si j’étais le père Noël Je ne prendrais des cadeaux pour moi.
Si j’étais Louis XIV Je n’abuserais pas du droit de veto.
Si j’étais maître Je laisserais tout le temps les enfants jouer dans la cour.
Si j’étais un savon Je ne me baignerais pas.
Si j’étais magicien Je m’habillerais en un clin d’œil.
Si je vivais pendant la seconde guerre mondiale Je libèrerais tous les prisonniers des camps de concentration.
Si j’étais une banane Je resterais sur mon bananier.
Si j’étais dentiste J’aurais des dents toutes propres et brillantes.
Et si j’étais tout cela à la fois Ce serait marrant.
Yannis
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Si j’étais une pomme, je ferais de la bonne compote. Si j’étais un chien, je mangerais plein d’os. Si j’étais une barre de fer, j’assumerais tout le monde. Si j’étais un poste de radio, je recevrais des ondes. Si j’étais une banane, je tirerais sur des cibles. Si j’étais catholique, je lirais la bible. Si j’étais un chat, je déchirerais les rideaux. Si j’étais un chameau, je ne boirais pas d’eau. Si j’étais un indien, je chasserais le bison. Si j’étais africain, je rugirais sur les lions. Si j’étais un déménageur, je porterais des cartons. Si j’étais une tranche de pain, je me ferais manger tous les matins. Si j’étais un vampire, je fêterais le nouvel an avec du sang. Si j’étais un magicien, je ferais disparaître plein de lapins. Si j’étais un président, je ne prendrais pas de bains. Si j’étais un hérisson, je serais recouvert de pics. Si j’étais barman, je serais alcoolique. Si mon texte était banal, je serais un cheval.
Robin
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